need you right by my side / mads

Invité

mads, hawley

who knows which way the wind will blow

nom complet — Tout le monde l'appelle Mads depuis qu'il est gosse, un surnom auquel il s'est tellement habitué que Maddox – son vrai prénom – a une sonorité trop révérencieuse. Hawley, un nom de famille qui ne dit rien à personne, mais qui est assez connu dans le monde médical. La coutume veut que chaque génération prenne le relais de la précédente et Mads a prêté serment tout comme son père avant lui des années auparavant. âge, date et lieu de naissance — Mads est né il y a trente-quatre ans, un 18 août, à Santa Ana, Californie. Il a passé toute sa vie dans le Golden State – le son des vagues, l'odeur de l'océan, l'air californien sont des composantes essentielles à son quotidien. nationalité et origines — Mads est américain. Rien de détonnant, pas de touche exotique, ses parents sont deux américains aux lointaines origines européennes, sans plus. occupation, diplôme(s) et situation financière — Mads est chirurgien, spécialisé dans la traumato. Il a baigné dans le domaine médical depuis tout gosse et il a toujours voulu devenir médecin, comme son père. Sauver des vies, soigner des gens, tout ça, c'est pas sa motivation. Ce qui le passionne, c'est le corps, c'est le fonctionnement des organes, c'est comment réparer un homme ou une femme en piteux état. Interne, il a rejoint le corps médical de l'US Army, dans laquelle il a atteint le rang de major. Il a passé plusieurs mois sur le front irakien, il a baigné dans l'horreur de la guerre, mais le temps passé avec l'armée - six années au total - a probablement été la plus belle partie de sa carrière. Il a une situation financière plus que confortable, mais l'argent n'est pas une fin en soi pour Mads. état civil et orientation sexuelle — Il s'est fiancé à Abi, la seule femme qu'il ait vraiment aimé. La date du mariage est fixée, les invitations sont prêtes à être envoyé, son costume l'attend patiemment dans le dressing. Tout a l'air parfait, mais seulement en apparence. Depuis qu'il a partagé une nuit avec son meilleur ami, Mads est complètement perdu et les questions qu'il se pose pourraient remettre en question tout ce qu'il a construit ces dernières années avec Abi. quartier résidentiel — Il habite le quartier d'Avalon Heights, sur Ocean Grove, depuis plusieurs années maintenant. Il a toujours voulu vivre dans une maison avec vue sur l'océan et il a acheté une villa au bort de la plage il y a de ça 8 ans. traits de caractère — Mads est un homme chaleureux qui recherche et a besoin de contacts humains. Approcher les gens, enclencher une discussion, rencontrer des nouvelles personnes est pour lui une nécessité et est d'une facilité qui pourrait paraître déconcertante. Il est d'un flegme déroutant et est d'un calme olympien, mais Mads reste un homme sanguin, un trait que la guerre a renforcé. Lorsqu'une situation lui échappe, lorsqu'il perd le contrôle, il est capable de s'emporter et d'être blessant : l'échec l'effraie au plus au point. Il peut également paraître autoritaire, sans être tyrannique. Il n'a rien d'une Miranda Bailey, mais il sait se faire respecter et n'a jamais la langue dans sa poche : la franchise est pour lui d'une grande importance et il n'a jamais peur d'être direct, même si ses paroles, bien que toujours justes et mesurées, sont tranchantes. Mads est un aventurier : il aime par dessus tout les montées d'adrénaline que lui procurent la vitesse. Passionné de moto, il passe des heures à tester les limites de sa machine. Il a besoin d'être stimulé en permanence et bien qu'il soit lui-même d'un tempérament calme et serein, il ne supporte pas d'être placide et amorphe et a toujours besoin d'action. Il est impétueux et zélé, dans tous les domaines, et est un homme engagé qui se passionne pour énormément de sujets, allant de la politique à l'environnement, en passant par l'aérospatiale ou l'art de faire pousser un potager. Il a toujours quelque chose à dire, souvent intéressant, a des positions tranchées et adore débattre pendant des heures. Il est peut-être l'ami le plus loyal qu'on puisse trouver : il est attentionné, il adore prendre soin des gens qu'il aime, organiser des soirées, des repas, passer la nuit dans des bars avec ses potes. Il a besoin de s'amuser, de s'évader en permanence. groupe — Working bitches.

DON'T FUCK WITH RICH PEOPLE OR THEY'LL FUCK WITH YOU

I. Sa plus grande passion est la vitesse et l'adrénaline qui l'accompagne. C'est un passionné de moto et aime participer à des rencontres de bikers sur des parkings déserts de centres commerciaux, rien que pour le plaisir d'entendre les moteurs vrombir. Il a déjà fait toute la côte pacifique en moto, de la frontière canadienne et la frontière mexicaine. II. Il aime toutes les sensations fortes et les sports extrêmes, comme le saut en parachutes, saut à l'élastique, le skysurf. Son prochain défi est d'essayer le wingsuit. Il est toujours à la recherche de l'adrénaline et cherche en permanence à atteindre ses limites. III. Son métier est sa seconde passion : il ne compte pas ses heures et il lui arrive de rester à l’hôpital plusieurs jours d'affilés. Il a des centaines d'opérations à son compteur. IV. Sa plus mauvaise habitude est de fumer. Il a commencé la cigarette en Irak et n'a jamais pu s'arrêter depuis. V. C'est un obsédé du rangement. Il ne supporte pas le désordre et sa villa du bord de l'océan en est un exemple. Lorsqu'il est coincé chez lui, il passe le temps à nettoyer et à ranger mécaniquement. VI. Il était contre la guerre en Irak, mais il s'est tout de même engagé dans l'armée et a rejoint le corps médical. Major de seconde classe, il a passé plusieurs périodes de six mois au front. Retourner aux États-Unis était pour lui des moments difficiles, sachant qu'on avait besoin de lui ailleurs. L'adrénaline qui ressentait en permanence l'a presque rendu dépendant. Le Mads flegme et mesuré du début de la guerre et devenu téméraire et imprudent, se mettant lui-même en danger pour remplir ses missions, à tel point que sa hiérarchie l'a éloigné du front pour le stationner dans un hôpital militaire en Allemagne. Avant de retourner en Californie, il a eu besoin de parler à un psychologue pendant de longs mois pour retrouver la stabilité qu'il était la sienne avant de s'engager. Il ne parle jamais de la guerre. VII. Il a refusé à deux reprises le poste de chef de traumato du Healthbridge Memorial Hospital, préférant rester un simple titulaire et former des étudiants en médecine à sa spécialité. Il n'en reste pas moins un des chirurgiens les plus expérimentés dont l'avis est souvent recherché. VIII. Il déteste cuisiner. Lorsqu'on ne cuisine pas pour lui ou qu'il passe des journées entières à l’hôpital sans trouver le temps pour descendre à la cafétéria, ses repas préférés sont les soupes instantanées. IX. Il n'a pas de voiture. Il se déplace exclusivement en moto, qu'il pleuve, vente ou neige. X. Il a extrêmement de mal à parler de ses sentiments, ou bien même à les avouer. Il ne se rappelle pas de la dernière fois où il a prononcé les mots "je t'aime" à Abi, sa fiancée. XI. Acheté une villa près de l'océan est la seule folie qu'il s'est permis, dépensant une partie de ses économies et de son héritage familial. Se lever le matin et n'avoir qu'à traverser une centaine de mètres dans le sable pour plonger dans l'eau est un bonheur sans égal. XII. La famille est une composante essentielle de sa vie : son frère et sa sœur sont les personnes les plus importantes de sa vie, avec Abi et Klaas. XIII. Il n'a jamais eu à remettre en question sa sexualité. Ayant rencontré Abi jeune, il n'a aimé qu'une femme et s'est défini comme hétérosexuel. Fin de l'histoire. Mais emporté par l'ivresse d'une nuit, il a partagé plus que des moments amicaux avec Klaas, son meilleur ami. Quelques heures qui ont soufflé toutes ses certitudes, qui ont balayé ses plans d'avenir. Une nuit a suffi pour qu'il se pose des dizaines d'interrogations, jusqu'à se remettre lui-même en question.

loving money more than people since '15:

Invité

Elle venait de temps en temps à l'hôpital. Ce jour-là, elle est apparue avec un tas de catalogues dans ses bras. Elle avait ouvert la porte du bureau de Mads avec son coude, poussant la porte avec son dos, lui lançant un sourire radieux lorsqu'elle croisa son regard. Mads était plongé dans des revues médicales, profitant d'une après-midi calme où son beeper n'avait sonné qu'une seule fois. « Busy ? ». Il enleva ses pieds de son bureau, se leva de sa chaise, surpris par son arrivée à l'improviste. Il ne l'avait pas vu depuis Klaas, la nuit dernière. « You're back early. Thought your thing was gonna take all week. » Il resta derrière son bureau, la regardant déposer ses catalogues sur une chaise. Getting maried. The American Marriage. Il eut la sensation que son estomac se retournait. « Well I'm glad to see you too » dit-elle en s'avançant vers lui, entourant sa nuque de ses bras et posant ses lèvres sur les siennes. Il eut un léger mouvement de recul dont elle s'aperçut aussitôt. Leurs regards se croisèrent, il remarqua un léger froncement de sourcil. Il sourit, balayant l'air interrogateur qui était en train de s'emparer d'elle. Il posa la main dans le bas de son dos et l'attira vers elle, l'embrassant à son tour. « It wasn't what I meant. It's great you're back early, babe ». Elle recula de quelques pas, s'assit sur le bureau. « Sure you're all right ? You look … funny ». Mads se mit à sourire. Elle avait ce pouvoir sur lui de remarquer les moindres changements d'attitude. Il était bizarre, elle l'avait remarqué, il s'en doutait. Il ne s'était pas attendu à la voir si tôt. Sa conférence aurait dû durer jusqu'à demain soir et elle était de retour bien plus tôt que prévu : il était toujours en train d'essayer de revivre la nuit dernière, de mettre des mots sur ce qu'il s'était passé, de se souvenir des moindres détails ce qu'il s'était passé. Il voulait comprendre. Le retour soudain d'Abi ne l'aidait pas. « A bit tired, that's all. I had a tricky procedure this morning. A man was cutting a hedge when he fell on his saw, it wasn't pretty. It took me four hours to try to patch him up but I lost him anyway. » Il la regarda. Il la connaissait pas cœur. Il savait qu'elle allait lui poser plus de questions, car il n'était pas si fatigué. Il était tout simplement ailleurs, totalement indifférent par son retour, si ce n'est désagréablement surpris. Il s'avança vers elle. Abi était toujours assise sur le bureau. Mads posa ses mains de part et d'autres de sa taille et enfouit son visage dans le cou de sa fiancée, posant ses lèvres sur sa peau douce. C'était la seule façon de la distraire. « What are you … Mads ! » lança-t-elle avant de rire, essayant en vain de reculer. « Not here ! ». Mais Mads avait subitement envie d'elle. « I want you. Right now. Don't care if somebody catches us » dit-il en posant une main sous son menton pour attirer son visage vers le sien et l'embrasser passionnément. « But I brought some … Some magazines I want to go through with you … About the flowers … I've changed my mind about the flowers » dit-elle, se libérant des lèvres de Mads avant de se retrouver à nouveau piéger par celles-ci. Elle se pencha en arrière, attrapa un des magazines sur la chaise de l'autre côté du bureau et se protégea le visage avec. Elle se mit à rire. « I don't care about … the … flowers » dit-il, s'emparant du magazine et le jetant à travers la pièce. Il s'abattit sur la porte, s'ouvrit par terre lorsqu'il tomba. Les feuilles s'arrêtèrent de tourner sur une double page montrant un couple s'enlacer sous une arche fleurie. Les yeux de Mads se posèrent sur les mines ravies du couple de mariés en photographie. « I really don't care about the flowers » répéta-t-il en souriant. Il ne s'intéressait qu'à une seule chose. Il voulait se perdre dans les bras d'Abi, effacer totalement les dernières heures. Il voulait se rassurer. « I love you ». Il se mordit la lèvre, avant de lui sourire. Il l'aimait, il n'y avait aucun doute. Il avait simplement besoin de se l'entendre dire. Trois mots qu'il ne prononçait que rarement. Le sourire d'Abi l'apaisa et sembla le libérer quelques instants. Il l'embrassa à nouveau dans le cou. Abi fronça les sourcils quelques secondes, loin des yeux de Mads. Trois mots qu'il ne prononçait que rarement et qu'elle n'avait entendu que deux ou trois fois ces dernières années. Elle fronça les sourcils, Mads était bizarre. Elle pouvait le deviner. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir plus. Elle lâcha un soupir de plaisir lorsqu'elle sentit la main de son futur mari glisser sous sa robe, le long de sa cuisse.

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Abi était parti depuis plusieurs heures. Mads lui avait dit qu'il allait rester à l'hôpital une partie de la soirée, peut-être même une partie de la nuit, pour rattraper un prétendu retard dans la paperasse administrative qu'il abhorrait tant. Il sortit d'une chambre où il venait d'ausculter un de ses patients, suivi par une myriade d'internes. C'est en jetant un œil au bout du couloir qu'il remarqua Klaas. Il revécu les heures qui s'étaient écoulées après leur « nuit », des heures à l'appeler sans qu'il ne réponde, des heures à lui envoyer des messages auxquels il n'avait pas répondu. « Stay here » dit-il en se retournant vers les internes avant de trottiner le long du couloir. Klaas avait déjà disparu. Il n'était pas même sûr que c'était lui, qu'il avait aperçu. Lorsque Mads arriva à l'endroit même il était persuadé d'avoir vu son meilleur ami, à l'intersection entre deux couloirs, il n'y avait aucun signe de lui. Il attrapa son téléphone au fond de la poche de sa blouse, le déverrouilla et essaya d'appeler Klaas. En vain. < Are you at the hospital ? >. Il envoya un premier message, avant de taper < I just saw you >, puis < We need to talk. Call back will u ? >. Il laissa tomber son téléphone au fond de sa poche et s'avança de l'accueil du service. « Jackie ? I just saw a man, Klaas Sprenger, he's one of my friend. Was he looking for me ? ». L'infirmière secoua la tête. « No one asked for you, doctor Hawley. Are you talking about the police officer ? ». Mads opina silencieusement. « Well, he was visiting Rafael Conti, another police officer. He was admitted last night. Gunshot wound » dit-elle après avoir vérifié ses informations sur son ordinateur. Mads fut pris d'une vague de chaleur. « Rafael Conti ? » demanda-t-il, fronçant les sourcils. Jackie acquiesça. Il prit une grande inspiration avant de se retourner et de faire quelques pas. Mads comprit subitement pourquoi Klaas était parti, sans un mot. Pourquoi il ne répondait pas à ses appels. Pourquoi il ne répondait pas à ses messages. Il passa la main sur son visage, effaça la sueur qui commençait à perler sur son front avant de se retourner vers l'infirmière. « Who took care of him ? Why wasn't I called ? Fuck ! Give me his file ! » dit-il, perdant subitement toute patience. « Doctor Barton was on duty when officer Conti was brought in », répondit Jackie, impassible, en lui tendant le dossier de Rafael Conti. Mads l'attrapa, l'ouvrit, parcourut les observations de son collègue. « Gunshot gun … Heavy bleeding … Induced coma... » murmura-t-il, avant de lâcher un nouveau juron et de poser le dossier sur le comptoir de l'accueil. Il trottina vers les ascenseurs, s'impatientant lorsque ceux-ci n'arrivèrent pas rapidement. Lorsque les portes de l'un d'entre eux s'ouvrirent enfin, il appuya frénétiquement sur le bouton du rez-de-chaussé et attendit, bouillonnant sur place, que l'ascenseur l'amène dans le hall de l'hôpital. Mais il savait pertinemment qu'il ne trouverait pas Klaas. Il parcourut tout le hall du regard, sortit dehors, vit plusieurs voitures de police, mais pas Klaas. Il ne le reverrait peut-être plus. Il savait pourquoi son meilleur ami avait disparu depuis hier soir. Il était foutu. « Damn it ! » lâcha-t-il sur le parking, seul au milieu des dizaines de voitures, prenant sa tête entre ses mains.