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| ▪ tell me i'm fire, baby. | |
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Leo Whitelaw i caught playing in the fire, did you feel at home?
Messages : 408 Avatar + © : max irons (©clau). Multicomptes : sasha, rensom. Pseudo : belispeak, anaïs. Age : twenty-nine yo and growing wrinkles. Activité : architect, triying to make a name for himself. Derniers achats : pencils and paper, marlboros, red wine, designer leather shoes.
FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS. Compte en banque: $$$$ Connections: Disponibilité: closed (cat, binky, whitelaw fam, tc)
| Sujet: ▪ tell me i'm fire, baby. Mar 21 Juin - 20:21 | |
| leo whitelaw he learned to love the way he knew to fight, with harsh hands and brutal body, never unguarded yet always intense. nom complet — Whitelaw, un nom qui se passe de toute explication, évocateur de tout un style de vie fait de prestige, de grandeur, d'abondance. Un nom qui lui aura ouvert autant de portes qu'il en fermées, un poids constant sur ses épaules. Leonard, son prénom, lui a été conféré par sa défunte mère. Communément surnommé Leo, il n'utilise son nom complet que pour de rares occasions formelles. âge, date et lieu de naissance — C'est sans appréhension qu'il a entamé sa trentième année d'existence, rien de plus qu'un autre cap à passer. Il est né un certain 4 avril à Beverly Hills, Californie. nationalité et origines — Des origines britanniques qui transpirent par un faible résidu d'accent qui rythme son discours. Il est toutefois citoyen américain, la seule patrie qu'il n'ait jamais connue. occupation, diplôme(s) et situation financière — Détenteur d'un diplôme en architecture décerné par l'université de Stanford, il exerce la profession d'architecte depuis plusieurs années déjà. Un métier pour lequel il se passionne et dans lequel il rencontre un certain succès. Fils Whitelaw, il aurait pu suivre les pas de son paternel et profiter de la fortune familiale, mais il a toujours préféré son indépendance et essaye ainsi de se distancer du milieu duquel il est issu. Leo gagne relativement bien sa vie et parvient à subvenir à ses besoins et plus encore, sans pour autant rouler sur l'or. ($$$$) état civil et orientation sexuelle — Célibataire depuis plus de deux ans, réapprendre à être seul après sa séparation avec son ex-fiancée a pris du temps. S'il a connu quelques histoires sans lendemain pour combler la solitude, il n'a jamais pu se poser à nouveau. Hétérosexuel, sa sexualité n'a jamais été remise en question. quartier résidentiel — Ocean Drive depuis tout récemment, où il partage un logement avec sa soeur Ray. traits de caractère — fougueux, extraverti, irritable, éloquent, provocateur, désinvolte, rusé, intense, audacieux, négligent, téméraire, charismatique, loyal, passionné, impulsif, impatient, entier, sanguin, ouvert d'esprit, bruyant, exubérant, esthète, capricieux, débrouillard, aimant. groupe — working bitches.
DON'T FUCK WITH RICH PEOPLE OR THEY'LL FUCK WITH YOUIl n'a jamais su faire dans la nuance. Blanc ou noir. L'extase ou le désespoir. C'est toujours un extrême ou l'autre. De même, il ne fait jamais rien à moitié et se plonge corps et âme dans tout ce qu'il entreprend, pour le meilleur comme le pire. = Né avec une cuillère d'argent en bouche, on la lui a cependant vite reprise. Depuis, on la lui agite devant le visage en espérant qu'il court après. Voici l'idée que William Whitelaw se fait de l'éducation. Ça a toujours été très peu pour Leo, généralement très peu réceptif aux manèges de son père. Très jeune déjà, il essaye de prendre ses distances. Mais malgré toutes ces bonnes intentions et sa haine envers les méthodes de son père, il ne peut s'empêcher de chercher à l'impressionner. Ce pourquoi il s'en veut. = D'un naturel entier et honnête, il n'est pas de ceux qui peuvent facilement cacher leurs sentiments. On dit souvent que Leo est comme un livre ouvert : il est tout bonnement incapable de mentir, aussi bien éthiquement que physiquement. De même, cet aspect de sa personnalité tend à le rendre très émotif et beaucoup plus sensible qu'il n'aime l'admettre. = La rivalité malsaine encouragée par son paternel l'a conduit à progressivement perdre contact avec ses frères et sa soeur, un cheminement graduel qui s'est finalement concrétisé une fois qu'il quitté les bancs de l'université. Aujourd'hui, il a retissé des liens avec sa soeur cadette, Ray, et cette dernière demeure la seule de laquelle il se sent réellement proche. = Il a toujours été doué avec les chiffres. Il trouve une qualité relaxante aux mathématiques : tout y est prévisible, calculable. Ainsi, il est commun de le voir résoudre des problèmes pour déstresser, une pratique qui se veut assez singulière. Mais il apprécie, pour une fois, de se sentir en contrôle - contrairement à son quotidien qui a tendance à le contrôler, lui. Il est, en outre, imbattable aux échecs. = Il aime se dépenser physiquement également, un autre moyen pour lui d'évacuer tous ces sentiments qui bouillonnent en son for intérieur. Lorsqu'il s'adonne à une activité sportive, il la pousse généralement à l'extrême et s'entraîne jusqu'à que tous les muscles de son corps soient endoloris. = Il a toujours pris l'argent de son père, son train de vie démesuré, pour acquis. A 18 ans, quand il prend enfin son envol, il découvre une réalité plus dure qu'il ne l'attendait : il a finalement compris ce que c'était d'avoir du mal à joindre les deux bouts. Une expérience qui se voudra enrichissante et et l'aidera à se forger un caractère plus indépendant, plus fier, plus responsable. Depuis qu'il est entré à l'université et jusqu'au jour d'aujourd'hui, il n'a pas accepté un seul sous de la part de son père. = Il n'a connu qu'une seule relation sérieuse dans l’entièreté de son existence. Il y a un peu plus de deux ans, il a mis fin à une relation longue de cinq ans avec sa fiancée de l'époque. S'il a été fou amoureux d'elle, les sentiments se sont estompés avec le temps. Il a finalement rompu avec elle après avoir embrasser quelqu'un d'autre. = Il fume, sans doute beaucoup trop et encore davantage lorsqu'il est stressé, et il n'est pas rare qu'il enfile plus d'un paquet par jour. Une mauvaise habitude dont il n'a jamais pu se défaire. = L'extérieur reflète l'intérieur. Ses pensées comme son espace de vie sans en chaos perpétuel, un bordel organisé auquel seul lui peut donner de sens. - loving money more than people since '15:
pseudo/prénom — Anaïs. âge et pays — 20 ans, mangeuse de frites et de chocolat. avis, remarques — bof bof quoi. autres, dédicaces — to my bitches, cheers. avatar — mr irons.
Dernière édition par Leo Whitelaw le Ven 24 Juin - 15:28, édité 7 fois | |
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| Sujet: Re: ▪ tell me i'm fire, baby. Mer 22 Juin - 1:06 | |
| ( belmont springs ) La pluie tambourine inlassablement sur le toit de la vielle Camaro. Il est presque réconforté par le rythme instable de l'averse, le temps reflétant ses pensées orageuses. Le bout de ses doigts tapotent inconsciemment le volant du bolide alors qu'il se repasse en mémoire les événements de la veille, une boucle qui n'en finit jamais, une répétition incessante. La culpabilité lui bouffe les entrailles. Dehors, le tonnerre gronde. Il ne saurait combien de temps il passe à attendre dans le voiture. Dix minutes ? Une demie heure ? Trois heures ? Il sursaute quand elle fait son entrée et s'installe à ses côtés sur le siège passager, riant aux éclats. Leo se tourne vers elle. Ses boucles blondes dégoulinent sur ses épaules et sa respiration est saccadée. Elle a presque l'air heureuse. Instantanément, son sourire flétrit alors que le regards se croisent. What's wrong? Il ne devrait pas s'en étonner, elle toujours lui en lui comment dans un livre ouvert. Comment le lui dire ? Les mots meurent dans sa bouche et sa gorge se tord douloureusement. Il étouffe. Ses yeux se posent sur le volant où ses doigts continuent à jouer - un tic nerveux qu'elle aura vite fait de reconnaître. I need to tell you something , parvient-il enfin à articuler, non sans difficulté. Il prend une longue inspiration et se lance dans son récit, les iris sur l'horizon troublée par la pluie, incapable de lui faire face et se confesser à la fois. Leur immeuble. Cat. Une dispute. Un hématome sur sa mâchoire. Un canapé. Des baisers qui semblent encore le hanter, un souvenir à la fois si proche et si lointain, comme les restes persistants d'un feu de forêt particulièrement ravageur. Et puis, ses doutes. Ceux qui l'accablent depuis quelques temps déjà. Finalement, sa décision. Quand enfin sa voix se fane pour laisser place au silence seulement troublé par l'orage, il sait qu'elle pleure même s'il ne l'entend et ne la voit pas. Lui, il a l'impression que sa poitrine a été remplacée par un trou béant. Quand il parle, il jurerait qu'il ne reconnait pas sa voix. I'm sorry , il s'étrangle. Ce sont les derniers mots qu'il lui aura adressés. Elle sort de la voiture, une bague est abandonnée sur le pare-brise. Il ne la retient pas. La portière claque et c'est comme un coup de poing dans le ventre. C'est la dernière fois qu'il l'aura vue.
( new york city ) C'est presque marrant. Vous pouvez être dans l'une des plus grandes villes du monde, entouré par des millions d'âmes, et vous sentir plus seul que jamais. Un sentiment qui l'habite depuis son arrivée à New York, près de deux années auparavant. Le dépaysement, s'était-il tout d'abord dit. Et puis les mois sont passés, les rencontres se sont accumulées. Les affaires semblaient florissantes, le succès était au rendez-vous. Et par dessus tout, il adorait New York, sa population, son ambiance, son atmosphère et tout ce que la ville représente - bien plus qu'il ne s'est jamais plu dans sa Californie natale. Mais, quand bien même était-il bien installé, il n'a jamais pu se défaire de cet inconfort qui lui collait à la peau et lui laissait un arrière-gout amer dans la bouche. What the bloody hell do you want again, Leonard? Le ton mordant ne l'atteint pas, et malgré les mots crus, il ne peut s'empêcher de lâcher un soupir de soulagement alors que la voix si familière de sa petite sœur retentit dans l'appartement silencieux. Don't be so fucking rude to me, Raymona. I'm the last person on earth to actually like you and I don't even like you all that much. Ses appels sont périodiques, un rendez-vous hebdomadaire qu'il n'a pas manqué une seule fois au cours des deux dernières années et auquel elle n'a pas pu échapper si bien que Ray a fini par taire les protestations. Il a abandonné sa soeur une fois par le passé et c'est une erreur qu'il n'est pas près de commettre à nouveau. Mais s'il est vrai qu'il est inquiet pour elle, ses motifs ne sont pas totalement altruistes non plus : il a fini par pouvoir s'admettre qu'il a besoin de ces discussions, aussi courtes soient-elles. Une dernière attache à sa vie d'avant de laquelle il ne peut se défaire. You poor, poor, sad excuse of a human being, did you call me just to insult me? Don't you know how precious my time is? Il feuillette inconsciemment sa copie du Great Gatsby de Fitzgerald posée sur sur la table du salon. Une première édition, offerte par son ex-fiancée. Deux années auparavant, la simple vision d'un objet ayant une quelconque corrélation avec Irene lui aurait été insupportable. Aujourd'hui, il porte sur le bouquin un regard plein d'affection mélancolique, comme une relique d'un passé qu'on a tellement aimé mais auquel on ne pourrait jamais retourner tant on avait changé. I'm moving back to Belmont Springs , lâche-t-il soudainement. Un silence lourd se pose et il peut entendre Ray respirer à l'autre bout du fil, quelque part à l'autre bout du monde. Leur ville natale leur évoque à tous deux des souvenirs douloureux qu'ils préféreraient profondément enfouis, peut-être encore plus pour elle que pour lui. Et pourtant, prendre la décision de partir a été bien plus facile qu'il ne l'aurait imaginé. Il espère qu'un retour au bercail lui permettra d'inscrire le point final à ce chapitre de sa vie pour pouvoir enfin tourner la page et commencer le suivant. Ou alors, il fonce simplement la tête baissée. Ce ne serait pas la première fois. And I think you should come too. Parce qu'il pense que c'est aussi ce dont elle a besoin, et parce qu'il apprécierait volontiers un allié. | |
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